LE
COTIELLA EN PHOTOS
Page 1 : Le massif du Cotiella vu des montagnes
environnantes Carte
"Pendant bien des années, chaque fois que je faisais
une ascension sur la frontière d'Espagne, et que de là ma
vue errait sur l'Aragon, j'y regardais avec autant d'envie que de curiosité
une montagne orgueilleuse, dont la hauteur et l'aspect africain m'intriguaient
tant, que je pouvais à peine résister au désir d'y
monter".
Henry
Russell
Souvenirs d'un montagnard (Ed.
Slatkine, 1979, p.389)

1.1
Le massif du Cotiella, doré par soleil couchant, vu du
plateau de Liena (ou de Ruego; au nord - nord-ouest), à
l'endroit où la piste qui remonte la vallée de Chisagües
aborde le plateau, et où on trouve une cabane dite "Refuge
de Montarruego" (à gauche).
De gauche à droite : Peña de Las Once,
col de l'Ibon, Punta Alta, crête d'Armeña,
pic d'Espouy, Cotiella.
"Plus le soleil descend, plus la montagne s'illumine,
jusqu'au moment où elle se profile sur le ciel comme un entassement
d'or mat, coupé d'ombres bleues" (Schrader).

1.2
Le massif du Cotiella vu de la crête nord du Baziero,
dans le massif du Turbon, à l'est-sud-est.
De gauche à droite : le Cotiella (derrière
l'arbre), le pic d'Espouy, la longue crête d'Armeña
(dominant le cirque du même nom), la Punta Alta, le col
de l'Ibon et la Peña de Las Once.
Un peu de géologie : à droite,
en haut de la forêt, la falaise blanche est taillée dans
le calcaire compact du Paléocène, sur lequel repose, de
façon anormale puisqu'il est plus ancien (partie moyenne du Crétacé
supérieur), le calcaire grisâtre (une "montagne de cendres")
dont sont constitués les deux sommets qui encadrent le col de l'Ibon.
A la limite grossièrement horizontale entre les deux calcaires
se situe le plan de chevauchement de la nappe supérieure
sur la nappe inférieure (voir dans la page
d'entrée : "Un peu de géologie...", et la photo
7.7).
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1.3
Le massif du Cotiella vu, en automne, de la sierra de Chia,
au-dessus du port de Sahun, à l'est-nord-est.
Au centre de la photo : la Punta Alta. A droite : la
Peña de Las Once et la Peña del Mediodia.
A gauche : le sommet du Cotiella, et le Cotielleta.

1.4 Le
massif du Cotiella vu de la piste qui, dans le massif de la Punta Suelsa,
au nord du Cotiella, monte, depuis le village de Senès (dans la
vallée du rio Cinqueta), au col de la Cruz de Guardia, au-dessus
des moutonnements de grès rouge de la Igüerra.
A gauche : la Peña de Las Once. A l'arrière-plan
: la crête d'Armeña, de la Punta Alta au pic
d'Espouy.

1.5 Depuis
le plateau sommital (un petit "causse") de la Punta Llerga,
à l'ouest, vue sur les deux sommets enneigés du massif du
Cotiella : le pic d'Espouy à gauche, le Cotiella
proprement dit à droite.
Au pied de ces deux sommets s'étale le vaste plateau
sec et aride appelé "Era de las brujas" (l'"aire
des sorcières"). Il projette au-dessus de l'obscur barranco
d'Iruès un gros bastion dont le sommet s'appelle La Cuès.
Sur cette photo on voit la partie
supérieure de l'itinéraire de l'ascension du Cotiella par
le vallon de Lavasar (on la voit encore mieux sur une des
photos
du site de Philippe Queinnec). Entre le col de Ribereta, bien visible
à gauche du pic d'Espouy, il descend (d'environ 200 m.) dans la
Era, pour remonter aussitôt vers les abords de la Colladeta, à
droite du Cotiella, et la grande pente sous le sommet.
Pour
l'ascension de la Punta Llerga depuis le col de Santa Isabel, voir
la page 5
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