LE
COTIELLA EN PHOTOS
Page
7 : Le
cirque d'Armeña Carte
7.1
Des rives du lac d'Armeña, vue sur la paroi nord-ouest
du cirque d'Armeña, sous la crête d'Armeña
qui se termine à droite au pic Llosat et à la Punta
Alta (ensemble appelé "Picollosa").
Le refuge d'Armeña (1880 m) n'est pas trés
loin (1 km environ), derrière la forêt. Le sentier par lequel
on y monte depuis Barbaruens passe sur la rive droite du lac.
Pour
MONTER au REFUGE D'ARMEÑA à partir
de BARBARUENS (voir
l'itinéraire dans le
carnet
de
courses, p. 5 et 6), il faut prendre à l'entrée
du village la piste du col de Las Coronas. A 2,5 kms du village on trouve
une bifurcation où on peut laisser la voiture. A partir de là
(1380 m) on a le choix entre deux itinéraires (le mieux
étant de monter par l'un et de descendre par l'autre, au choix)
:
- par le lac d'Armeña
(itinéraire "normal") : suivre sur 200 m la piste
qui part à droite. puis le sentier qui monte rapidement dans la
forêt et atteint une sorte de large balcon au-dessus du ravin de
Bilsé, où il retrouve une piste en pente douce.
Ensuite : montée au col de l'Ibon (2907 m), courte
descente sur la rive droite du lac d'Armeña, et parcours de 1 km
environ quasi horizontal à travers la forêt pour atteindre
le refuge (1880 m) (dénivelé : 525 m.).
- par le ravin de Bilsé
(sur la carte Alpina le torrent s'appelle Barranco Fondo en haut, Arroyo
de Bilsé Riguelo en bas) : par la piste du col de de Las Coronas
descendre de 1 km jusqu'au thalwweg à partir duquel on va, par
le GR 15, remonter le ravin, dans la forêt.
Au bout d'un moment il quitte le thalweg pour monter à
gauche par une pente raide jusqu'à un beau balcon en forêt
au bout duquel on retrouve le torrent. On traverse celui-ci puis, par
un parcours accidenté, on remonte sa rive gauche jusqu'à
la fontaine de Riancès.
Cette source alimente en eau le refuge qu'on découvre,
tout prés, sur la rive droite, à la sortie de la forêt,
refuge tout en hauteur (trois niveaux) et flanqué d'une
terrasse.
(voir une photo du refuge dans Angulo, tome 4, p. 169)
(dénivelé : 580 m.).
7.2 Vue
sur le lac d'Armeña, sous le même angle, mais avec
un éclairage différent, le matin.
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7.3 Photo
prise dans le cirque d'Armeña, au-dessus du refuge, sous
la Punta Alta (à gauche), au carrefour des sentiers menant à
gauche au Cotiella, et à droite au pic R. d'Espouy,
à l'Ibon de Plan et à la Peña de las "11".
A droite on aperçoit les abords du col de l'Ibon.
Pour,
à
partir du refuge d'Armeña, monter
au COTIELLA par le CIRQUE D'ARMEÑA (voir
l'itinéraire dans le
carnet
de
courses, p. 5), suivre vers le sud-ouest un sentier
plus ou loins marqué et des cairns.
Aprés avoir longé les pierriers qui descendent
des pics de Las coronas et d'Espouy et qu'on laisse à droite, s'engager
dans la partie sud du cirque d'Armeña, vaste arène
"vide, étrange et silencieuse", trouée
de gouffres, parsemée de lapiaz, et où les pelouses sont
semées d' énormes
edelweiss.
Le traverser en direction du col du Cotiella (2650
m), à gauche du sommet. Monter au
col par un éboulis puis une pente mi-rocheuse mi-caillouteuse,
assez raide.
Du col monter par un vague sentier, dans le haut de l'immense pierrier
de la vallée de Las Neis (photo 6.2), vers la base
du cône rocheux du Cotiella.
Dans celui-ci grimper facilement vers le sommet entre
une cheminée à gauche (à éviter car elle canalise
les chutes de pierres) et le bord des à-pics de la face est, par
une série de petites dalles encombrées de blocs rocheux
instables, et pour finir par une courte cheminée encaissée
(dénivelé
: 1032 m.).
Le panorama de ce haut sommet (2912 m), isolé
au sud de la chaîne axiale des Pyrénées, est immense.
(voir aussi : le site
de Philippe Queinnec [avec une photo
de la Maladeta vue du sommet], le guide Ollivier Posets-Maladeta, p. 27,n°
6, et le livre de Miguel Angulo, t. IV, p. 168, n° 623, avec 3 photos
panoramiques p. 176-177) .
7.4
Du sommet du Cotiella, vue, vers le nord-est, sur, de gauche
à droite, le pic d'Espouy (tout à fait à gauche),
le pic crènelé de Las Coronas, et la longue crête
d'Armeña qui sépare le bassin de l'Ibon de Plan, à
gauche, du cirque d'Armeña, à droite, et se termine par
le Pico Llosat et à la Punta Alta à droite.
Au fond, de gauche à droite, les massifs de la Punta
Suelsa, du Bachimale (pic Schrader) et celui enneigé
des Posets.
Le
PARCOURS de la CRÊTE D'ARMEÑA
est une belle course, spectaculaire sans être difficile : voir
le topo
et deux des photos de Philippe Queinnec, dans son site : Le
4 juin 2004, parti du refuge d'Armeña, il est monté tout
droit à la Punta Alta et a parcouru cette crête jusqu'au
pic de Las Coronas (petite difficulté, III inf, au pied de celui-ci).
Du sommet il est descendu vers le cirque d'Armeña par la forte
pente à guche de l'arête sud-est jusqu'à une brèche
entre celle-ci et le gros piton oblique de calcaire blanc qui trône
à sa base (dit "Piedra Blanca"), et de cette brèche
dans le large couloir descendant de la brèche Espouy-Coronas.
Sur la photo ci-dessus on voit bien l'arête et le haut
du couloir, moins bien le haut du piton blanchâtre.
(voir aussi le guide Ollivier Posets-Maladeta qui décrit
l'ascension du pic de Las Coronas par cette voie : n° 15, p. 38, et
la photo du livre de Miguel Angulo, tome 4, p. 170)
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7.5 Au-dessus
du col de l'Ibon (invisible, en bas et à gauche), montée
vers la Peña de Las Once, face aux impressionnantes falaises
des versants nord de la Punta Alta, et du Pico Llosat (aux
deuxième et troisième plans).
7.6 Sur
la longue arête qui va de la Peña de Las Once (2427
m) à la Peña del Mediodia (ou de Las Doce, 2650 m),
qui sont les sommets à l'aplomb desquels les habitants du village
de Plan voient le soleil à onze heures et à midi.
En toile de fond, le massif de la Punta Suelsa et
les vastes pâturages de son versant sud.
Ce
parcours de CRÊTE entre PEÑA DE
LAS ONCE et PEÑA DEL MEDIODIA est spectaculaire sans
être difficile (voir
l'itinéraire dans le carnet
de courses, p. 87).
De la cabane de Lavasar prendre le sentier de l'Ibon de Plan
et, peu aprés la traversée du torrent, emprunter celui qui
monte lentement au col de l'Ibon (2345m).
Du col monter vers le nord, à gauche, le long de l'arête
que la Peña projette sur le col, d'abord à sa droite, dans
un pierrier (photo 7.5), puis à sa gauche aprés l'avoir
coupée par un peu d'escalade facile. On arrive ainsi sur la crête
qui va de la Punta Baja à la Peña de Las Once : on la
suit vers la gauche jusqu'au sommet de celle-ci (2650 m), au-dessus de
l'à-pic vertigineux du versant nord. Sur le flanc sud de la crête
on trouve, presque effacés, les vestiges d'une position défensive
installée par les républicains espagnols lors de la poche
de résistance de Bielsa à l'avancée franquiste au
printemps 1938.
La poursuite du parcours de la crête jusqu'à
la Peña del Mediodia (2427 m) ne présente aucune difficulté.
On domine à gauche l'Ibon de Plan (photo 2.8), et
à droite, de 1500 m., la vallée du rio Cinqueta, face au
massif de la Punta Suelsa (photo).
Descendre ensuite directement en direction du lac, par un
pierrier assez raide, sur un petit replat où on trouve une cabane,
puis dans la forêt en direction de la cabane de Lavasar
(dénivelé : 725 m.).
7.7 Depuis
le sommet du Cotiella (les cailloux jaunâtres au premier
plan) vue vers l'est-nord-est sur le cirque d'Armeña, au
deuxième plan. Au troisième plan, la sierra de Chia,
dont la base est couverte de sombres forêts ; au fond, les massifs
enneigés de la Maladeta à droite et des Posets
à gauche.
Du cirque d'Armeña on voit en bas et à droite
la partie sud-ouest, dénudée; au centre de la photo, la
partie nord-est, verte, en forme de promontoire; à gauche, en partie
à l'ombre d'un nuage, le flanc sud-est de la crête d'Armeña,
gris-rose. Le contraste est frappant entre ces deux dernières parties
: l'une, la verte, est faite de calcaire du début de l'ère
tertiaire (Paléocène : -65 à 55 Millions d'années),
l'autre, gris-rose, de calcaire (grèseux), de la fin de l'ère
secondaire (milieu du Crétacé supérieur : autour
de -80 Ma), donc plus ancien quoique reposant sur le premier. Le chevauchement
des deux nappes constitutives du Cotiella est donc ici évident,
accusé par le contraste des couleurs (voir dans la page
d'entrée : "Un peu de géologie...").
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