LE COTIELLA EN PHOTOS
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: Le col de Ribereta Carte
(Ribereta est le nom que lui donne l'ancienne
carte Alpina ; sur la nouvelle [2007-2008] son nom est "Collado de
la Pala del Puerto", et c'est le col qui fait communiquer le haut
du vallon de Lavassar et la vallée fermée qui porte le nom
de Ribereta).
4.1 Au pied de la Peña de La Una s'étale le plateau qu'on doit traverser, lorsqu'on fait l'ascension du Cotiella à skis de randonnée par le vallon de Lavasar, pour aller affronter, de l'autre côté, à l'ouest, le mur du col de Ribereta.
4.2 Le
"mur" du col de Ribereta : ce n'est pas tellement un
col, en effet, mais plutôt une longue crête, grossièrement
horizontale, entre un contrefort du pic d'Espouy et les Movison
(le Movison grande pointe au centre de la photo). Au fond, à droite
: le massif du Mont-Perdu.
Franchissement du col de Ribereta
lors de l'ASCENSION DU COTIELLA A SKIS DE RANDONNEE
PAR LE VALLON DE LAVASAR (voir
l'itinéraire dans le carnet
de courses, p. 41) :
Pour atteindre ce mur on est tenté de faire une traversée
horizontale ou légèrement ascendante, afin de ne pas perdre
d'altitude. Mais on se heurte alors à une pente trés raide
qui oblige à déchausser (la trace en haut à gauche).
Il vaut mieux se résigner à faire une traversée
légèrement descendante pour, par une pente forte mais
non exposée (au centre du cliché, à l'ombre),
monter progressivement vers la pente ensoleillée, exposée
(barres en bas à droite) mais modérée, et
ainsi atteindre obliquement la crête, skis aux pieds, et même
sans faire de conversion.
De l'autre côté du col on descend de 200
m. dans la Era de Las Brujas (sur une pente modérée
qui, à l'ombre le matin, est parfois glacée), pour remonter
aussitôt, sans difficulté, vers les abords de la Colladeta,
puis vers le sommet par une pente régulière (photo 4.6
ci-dessous). Au retour la remontée au col est assez fatigante.
4.3 Photos prises le 2 mai 2008 dans la partie gauche (sud) du "mur de Ribereta" (le col est à droiite dans la photo du haut). On y voit une large avalanche de plaque dont la cassure (photo du bas, à droite) est curieuse, correspondant probablement à la rupture de 3 couches de neige différentes superposées, le glissement de celle de dessus ayant entrainé celui des autres. Cette avalanche semble ancienne par rapport à la date du 2 mai : les cassures sont émoussées.
4.4 Ces skieurs n'ont pas suivi le conseil du topo précédent et montent dans le mur skis sur le dos. Cette photo donne une idée de la pente. Au fond : la crête d'Armeña, vue par-dessus le col (2550 m) qui donne accés à la Ribereta ciega (vallée "aveugle", ou "suspendue") à partir du plateau.
4.5
Le col de Ribereta, dont la crête, presque horizontale
et large au premier plan, monte plus loin vers le pic d'Espouy.
A gauche de celui-ci se succèdent les dentelures du pic de Las
Coronas.
A droite : le Cotiella. Entre les deux sommets : la
profonde brèche de las Brujas.
A
partir de cette brèche, atteinte depuis le refuge d'Armeña
(de l'autre côté), le Cotiella peut être gravi par
son arête nord-est vue de profil sur cette photo
(voir le guide Ollivier, Posets-Maladeta par A.
Armengaud et A. Jolis, course n° 7, p. 28 :" Escalade d'un intérêt
soutenu, agréable, parfois spectaculaire, ne dépassant pas
le III, AD").
4.6
Des abords du col de Ribereta, en fin d'aprés-midi,
vue vers le sud-ouest.
A gauche : le versant nord-est, à l'ombre, de la
Peña Montañesa, à l'extrémité ouest
de la sierra Ferrera, par dessus laquelle on aperçoit, à
l'horizon, la sierra de Guara.
4.7 Dans
la descente du versant ouest du col de Ribereta sur l'extrémité
est de la Era de Las Brujas (en bas, à droite), vue sur le Cotiella,
et sa longue pente sommitale ouest, au printemps.
L'itinéraire est ensuite évident : par des
pentes débonnaires on monte aux abords de la Colladeta à
droite, puis au sommet.
Ces pentes sont trés agréables à
descendre à skis sur de la neige de printemps.
4.8 Arrivée aux abords du sommet du pic de Cotiella (2912 m), d'où on survole la vallée du rio Cinca avec le lac de Mediano.